Voici demain, l’aube du jour qui se lève
Dans le cœur en proie de sentiments rebelles.
La brume neuve du matin appareille
Avec l’amertume du jour qui se renouvelle.
Voici demain, l’aube du jour qui se lève
Dans le cœur en proie de sentiments rebelles.
La brume neuve du matin appareille
Avec l’amertume du jour qui se renouvelle.
À la marge de mes souvenirs d’été,
Loin de la ville et de son parfum pollué,
Il y a l’émotion d’un bonheur épuré.
L’émotion est notre berceau,
Et nous sommes ses joyaux.
Elle est taquine, coquine, violente
Et parfois, comme une pente,
Difficile à surmonter.
Quand par un temps paresseux
Je m’endors sur le feuillage
De mes pensées fumeuses, je voyage.
Je rêve de tes yeux verts mystérieux
Et de tes baisers longs chaleureux,
Qui réchauffent mes sombres nuits d’hiver.
L’émotion est mon compromis,
L’émotion est mon bourreau.
Quand elle m’effleure, mon cœur frémit.
Belle inconnue d’un moment instantané
Dont de l’amour mon cœur fut damné !
Pendant que mes rêves s’assoupissaient
Doucement, le temps s’effaçait
Dans les abîmes de mes affreuses pensées.
Surgit de l’ombre une mystérieuse fée
Vêtue de soie aux senteurs d’acajou.
Mourir demain sur la senteur
Des parfums de mon enfance,
Embrasser la mer de bonne heure
Et, jouir des joies innocentes.
Que j’aimerais suivre l’odeur
Des rêves à l’encre couleur
Et, mourir demain de bonheur
Sur le parchemin des splendeurs!
Vivre sur les lignes
D’un carnet de voyage
À la candeur des cygnes
Et des passions sauvages.
Dans un moment de solitude, il m’arrive parfois de rêver du vent. Le vent m’émeut alors que je ne peux ni le voir, ni le sentir.
La solitude a plusieurs vertus, elle n’est pas uniquement le sentiment négatif que la plupart des gens lui confèrent. En ce qui me concerne, elle a toujours nourri mes pensées, m’a toujours inspiré et, parfois même, promis un ailleurs difficile à atteindre. Sa dangerosité réside en ce qu’elle nous permet une rencontre avec nous-même alors que, bien souvent, nous essayons de nous fuir. Les confrontations du moi sont des moments désagréables à vivre.
J’ai la plume légère
Et l’encre torréfiée
De sentiments amères,
Pour un toast à l’amitié !
Je dose en douceur
Un vers passionné
Sous l’émoi pinceur,
De mes souvenirs salés!
Quand, j’ai des odeurs de joie
Qui me portent sur les voies
De mon enfance amère
Comme un goût de terre;